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La méthode lyonnaise a été crée il y a 200 ans par Charles Gabriel Pravaz, l’inventeur de la seringue.
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C’est donc tout naturellement que le corset lyonnais de Stagnara verra le jour après la deuxième guerre mondiale. C’est à cette époque, le seul corset utilisé en Europe. Il apparait en même temps que le corset de Milwaukee aux Etats Unis.
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Il doit cependant être réalisé après un plâtre correcteur. En 2013 les progrès de la technologie font que la correction peut être réalisée directement sur le patient région par région. Un logiciel informatique va permettre la superposition des corrections sur un tronc en extension.
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Une base de données prospective sera alors mise à jour régulièrement.
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Les résultats seront alors régulièrement publiés et présentés. Seuls des détails mineurs affineront les résultats
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Le corset va modifié l’épigénétique du patient qui constitue 80% du risque évolutif.
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De la géométrie plane avec appuis et contre-appuis, le nouveau corset lyonnais utilise la géométrie des solides.
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Nous ne parlons plus de dérotation, mais de détorsion.
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La colonne torse est une hélicoïde cerclée avec cercle générateur horizontal. La correction associe aux deux détorsions, une translation des vertèbres apicales sur la ligne médiane. Les deux hémivalves latérales jouent ce rôle.
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Une nouvelle modélisation: l’hyperboloïde résume la géométrie des solides.
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La méthode lyonnaise utilise une correction 3D par mouvements couplés dans le plan frontal et dans le plan sagittal.
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La correction dans les deux plans doit être simultanée: plan sagittal, puis plan frontal avec mobilité maximale
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Ces deux corrections provoquent automatiquement une rotation sur l’axe Z
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Le plan frontal et le plan sagittal ont été choisis, car c’est le plan des radiographies.
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Pour le plan sagittal, la correction cherche à restaurer l’équilibre isostatique en fonction de l’incidence pelvienne.
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Au niveau thoracique, la méthode lyonnaise insiste sur la correction par la concavité en traction et expansion antéro-postérieure, ce qui a l’avantage d’éviter d’accentuer ou de créer un dos plat.
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La correction par le corset plâtré est efficace, mais il nécessite souvent une hospitalisation, des soins de peau sous le plâtre, des refeutrages, sans parler du poids. La technologie moderne des systèmes CAD/CAM permet la superposition de 3 corrections avec modification du premier volume en détorsion géométrique au niveau lombaire et au niveau thoracique. Ces corrections s’effectuent dans le plan sagittal et frontal.
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Le design du corset comporte toujours une barre postérieure avec ouverture antérieure comme un livre.
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Les fermetures antérieures basses sont très précises, par contre la fermeture haute est optionnelle et doit permettre une ampliation thoracique la plus physiologique possible.
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La limitation de la capacité vitale est ainsi nettement inférieure aux corsets monocoques. La mesure étant effectuée en laissant le velcro supérieur ouvert.
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Grâce au système EOS, nous avons pu contrôler la dérotation et la torsion qui dépassent parfois les 100 % en corset, bien que les corrections s’effectuent uniquement dans le plan frontal et dans le plan sagittal.
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La qualité de vie a été mesurée en utilisant le Brace Questionnaire (BrQ) et les conséquences de la mise en place du corset, sont équivalentes de celles des autres corsets.
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L’impact majeur est émotionnel et correspond à la prescription du corset quel qu’il soit.
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Il n’y a pas de limite d’âge à la prescription du corset. Il peut être utilisé pour les scolioses infantiles avec du polyamide de 3 mm. Chez l’adulte, c’est actuellement le seul corset correcteur.
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La première lettre de l’acronyme est l’asymétrie qui est contrôlée. L’objectif est d’obtenir un maximum de surface de contact sur le tronc. Dans la concavité thoracique, l’expansion latérale est limitée par le contact en inspiration profonde et le contact postérieur par la position assise.
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En effet lorsque la surface du corset est maximale, celui-ci réalise une poutre composite avec diminution de la charge axiale sur les corps vertébraux.
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La seconde lettre de l’acronyme « R » correspond à la résistance du polyamide plus qu’à la rigidité.
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Une autre caractéristique du polyamide est l’absorption des chocs qui améliore la tolérance cutanée de l’orthèse. Le nylon est un polyamide.
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La 3° lettre de l’acronyme est le « T » de Torsion. L’ARTbrace est le seul corset de détorsion.
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La détorsion géométrique ou translation le long de l’axe Z est obtenue par le premier scanner. Le corset complète la détorsion géométrique lorsque l’on resserre les hémivalves comme un tube mayonnaise. Initialement les épaules sont en position haute. Elles vont rapidement s’abaisser en même temps que la détorsion, c’est l’effet tire bouchon à deux branches.
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Au niveau lombaire la détorsion mécanique est obtenue par translation avec le plateau iliaque caractéristique de l’ARTbrace. Il n’y a pas d’expansion concave, ce qui provoque un effet push-up.
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Au niveau thoracique, l’orientation des facettes articulaires dans un plan frontal est favorable au bending.
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Contrairement à la translation, le bending ou flexion est à volume non constant, ce qui facilite l’ouverture de la concavité.
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Les simplifications par rapport au Chêneau sont multiples. Plus besoin de classification radiologique complexe. La scoliose a une ou deux courbures.
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Plus besoin de simulation, la correction est effectuée directement sur le patient
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Il ne s’agit plus d’un système 3 points avec appuis et contre appuis, le corset réalise une piste de bobsleigh en sens inverse de la courbure. Le patient glisse dans le corset.
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Contrairement au plâtre, il n’y a plus besoin d’hospitalisation.
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Il existe une bonne corrélation entre la radiographie en corset et la correction finale en fin de traitement. La réductibilité est un élément fondamental du traitement conservateur. Dans les cas limites, si la réductibilité est inférieure à 20 %, il est légitime d’envisager la chirurgie d’emblée.
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La radiographie sans corset à 6 mois est très proche du résultat final. Psychologiquement, cet élément est encourageant pour la compliance du traitement.
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L’exploitation de la base de données prospective permet de réaliser un audit clinique correspondant à la totalité des corsets réalisés et non à une sélection arbitraire.
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Chez tous les patients, les radiographies sont réalisées à tous les stades stratégiques du traitement selon les normes internationales.
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La répartition est classique avec plus de 80% de filles. Cette répartition est encore plus marquée chez l’adulte.
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La majorité des traitements concernent l’adolescence chez les filles. On note un peu plus de scolioses infantiles et juvéniles chez le garçon.
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La répartition des courbures est identique en période de croissance, En revanche chez l’adulte la majorité des traitements chez la femme concernent les formes lombaires et thoraco-lombaires. Chez l’homme au contraire, les formes thoraciques prédominent avec camptocormie.
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Les résultats ont été répartis en 3 groupes. 
Groupe 1: traitement classique Risse 0-3 avec persistance d’un cartilage de croissance actif 
Groupe 2: Risser 4-5. Le cartilage de croissance n’est plus actif, et l’os est très fragile 
Groupe 3: Instabilité de la scoliose et camptocormie
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Le taux global de dropout est très inférieur à celui des rares publications
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Les résultats définitifs des 284 patients les plus anciens confirment les premières publications avec résultats quasi superposables quel que soit le type de courbure et surtout stabilité à l’ablation du corset..
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Plus de 1000 patients présentent une réduction de 70% en corset et une correction moyenne de 30% en fin de traitement
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Les résultats sont quasiment identiques, si l’on considère les critères restrictifs de la SRS ou l’ensemble de nos indications.
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Il est donc possible de comparer nos résultats avec les publications internationales. Notre résultat définitif est identique à la correction en corset de l’étude BrAIST. Comme nous l’avons évoqué, il semble bien que le résultat final dépende de la correction initiale en corset.
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A l’âge de 14 ans chez les filles, la masse osseuse n’est que la moitié de la masse osseuse définitive. Cette fragilité explique l’évolutivité de certaines scolioses après la fin de la croissance staturale.
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La caractéristique de la méthode lyonnaise est le temps plein initial permettant une déformation plastique des tissus mous. Il est donc adapté aux scolioses après Risser 3.
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Sur 143 patients, nous constatons que la correction en corset est légèrement inférieure au groupe précédent, mais suffisante pour obtenir une réduction des courbures de l’ordre de 25 %. 25 % des résultats de la méthode lyonnaise est liée à l’action sur les tissus mous.
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Pour la majorité des patients, l’angulation finale est diminuée de 10° par rapport à l’angulation initiale.
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Depuis 2016, l’ARTbrace correcteur a été adapté chez l’adulte
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Le nombre de nouveaux patients traités chaque année augmente progressivement
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De même que le pourcentage de patients adultes sur le total des prescriptions.
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Le taux de dropouts est plus important qu’en période de croissance, ce qui nous amène à affiner nos indications
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Ce taux diminue régulièrement avec le temps, correspondant à de meilleures indications et à une meilleure technicité.
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Chez l’adulte, la réductibilité est plus faible, de l’ordre de 35 %, le résultat final avec 20% de correction angulaire reste significatif. Cette correction s’effectue au niveau des tissus mous.
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La correction des courbures thoraciques s’est améliorée progressivement.
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La courbe d’apprentissage est encore plus significative pour les courbures lombaires.
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Le nombre de patients traités avec résultats à 2 ans et 5 ans devient significatif.
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La stabilité est parfaite entre 2 et 5 ans.
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Le corset ARTbrace est-il aussi correcteur que l’ancien plâtre d’abbott?
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Pour des scolioses de plus de 40°, nous avons comparé les 132 premiers ARTbrace et les 132 anciens plâtres d’abbott.
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Nous constatons que la correction en corset ou en plâtre est identique, mais à 6 mois, la radiographie sans corset montre une correction significativement plus importante pour l’ARTbrace.
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Certains patients ont débuté avec le plâtre et sont passés à l’ARTbrace. La correction est en faveur de l’ARTbrace tant dans le plan frontal que dans le plan sagittal.
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Les corrections en corset sont supérieures à toutes les publications internationales;
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L’un de nos premiers résultats publiés est le cas n° 54. Le résultat à l’ablation montre une correction totale de la courbure.
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Le cas n° 90 est du même ordre.
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Pour les courbures de plus de 40° souvent considérées comme chirurgicales, la réductibilité en corset est plus faible, mais la correction en fin de traitement est de 20%
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L’avantage de l’ARTbrace est la gestion des courbures sagittales avec correction spécifique au niveau thoracique et au niveau lombaire en fonction de l’incidence lombo-pelvienne,
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Pour les scolioses associées à une hypercyphose, l’angulation en fin de traitement est physiologique
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L’ARTbrace est donc indiqué lorsqu’il existe une hypercyphose associée à la scoliose.
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Les corsets habituels diminuent significativement les courbures dans le plan sagittal, surtout perte de la lordose qui conditionne le pronostic à l’âge adulte.
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De même, en cas de dos plat, l’ARTbrace est le seul corset susceptible d’améliorer le dos plat.
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Il est même possible de restituer des courbures quasi physiologiques si la déformation du corps vertébral n’est pas trop importante.
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La rigidité du mât postérieur est un atout majeur dans la restitution de l’équilibre isostatique dans le plan sagittal.
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Lorsque les anciens corsets sont insuffisants, est-il possible d’améliorer le résultat avec l’ARTbrace.
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Le risque d'échec avec les corsets non ARTbrace est plus important pour les courbes thoraciques que pour les courbes lombaires. 
Diminution de la réduction de 15% et augmentation de l'élasticité de 20%. 
La déformation plastique est moins efficace en cas de corset préalable. 
Le résultat final est presque identique, ce qui est remarquable compte tenu de l'angulation initiale plus élevée. 
Seuls 5 patients ont été de véritables échecs avec nécessité d'intervention chirurgicale.
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Si la digitalisation était initialement favorisée par la lombalgie de l’ortho-prothésiste, tous se sont rendu compte des avantages avec diminution de plus de 100 % du temps consacré à la fabrication des orthèses. La régularité des résultats est accrue, ainsi que la précision, ce qui diminue les modifications après la livraison.
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L’ARTbrace est un corset quasi universel, il s’adapte à toutes les déviations vertébrales et à tous les âges des patients.
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